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Suite à l’arrestation de Soumanou Moudjaïdou, Kora Zoubérath et Mama Ibrahim Cissé inculpés pour « association de malfaiteurs et tentative d’assassinat » du chef de l’Etat béninois, les autorités policières et judiciaires du pays de Yayi Boni ont enclenché depuis hier mardi 23 octobre 2012 la seconde phase de la procédure pour la manifestation de la vérité. Selon les autorités béninoises, deux mandats d’arrêt ont été délivrés hier dans la matinée, au commissaire central de la ville de Cotonou, par le juge du 6è cabinet, contre Patrice Talon et Olivier Bocco,
Compte tenu de la gravité des faits et vu l’urgence, il est curieux de contacter qu’au moment où nous éditons (15h52 mn) cet article, aucun mandat d’arrêt en provenance du Bénin, n’est encore enregistré au siège d’Interpol à Lyon. Contactez, le service média de la police internationale nous a conduit vers leur site Internet (www.interpol.org).
Suite aux recherches effectuées sur ce site, il apparait que jusqu’à ce jour, le Bénin n’a lancé que trois mandats de recherche. Il y a deux mandats de la notice jaune utilisée pour aider à retrouver des personnes disparues et des... mineurs. Dans ce registre, nous avons retrouvé les personnes suivantes : Urbain Dangnivo et Adéoti Raoul tous portés disparus.
La notice rouge qui est utilisée pour demander l’arrestation (provisoire) en vue d’extradition d’individus recherchés, fondée sur un mandat d’arrêt ou une décision judiciaire, n’est délivré que contre Saka Issiaka.
Dès lors la question qui nous vient à l’esprit est de savoir, pour quelle raison annonce t-on un mandat d’arrêt international alors qu’il ne semble qu’être national ? Et surtout pourquoi le mandat d’arrêt international délivré dans le cadre d’une affaire aussi grave, n’est-il pas encore envoyé au siège d’Interpol à l’heure où nous éditons ?
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