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Le blanchiment de capitaux au Bénin (score de 90/100 pour ses conséquences) affaiblit les institutions et menace la sécurité régionale. La corruption, notamment dans la Justice ordinale (notaire, avocat) et étatique, mine la confiance des citoyens et décourage les investissements publics. L’attaque du commissariat de Tanougou (5 juin 2025) illustre le lien direct entre blanchiment et terrorisme : les fonds illicites, transitant par des circuits mal contrôlés, financent des groupes comme JNIM. En 2024, le Sahel a concentré 51 % des décès terroristes mondiaux, la majorité des attaques étant attribuées au JNIM et à l’État islamique au Sahel (Indice mondial du terrorisme).
Le Bénin, classé parmi les trois pays les plus vulnérables de l’UEMOA (score de 95/100, GIABA 2025), agit comme un maillon critique de l’insécurité régionale. Ses frontières poreuses et les failles de la CENTIF, limité par un manque de moyens techniques, facilitent la circulation des fonds criminels. Cette crise, régionale par nature, appelle une réponse collective : harmoniser les capacités des CENTIF et renforcer les contrôles transfrontaliers, comme ceux soutenus par l’OIM et les États-Unis (24 avril 2025, 24 Heures au Bénin).
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Sources : GIABA (2025), Indice mondial du terrorisme (2025), BBC (2025), France 24 (2025), Le Monde (2025), Le Devoir (2025), Ouestaf (2025).
L’auteur : Gilles FELIHO, est rompu au droit communautaire africain (OHADA, UEMOA, CEDEAO). Fort d’une expérience au cœur des institutions régionales (BIDC - ancien conseiller du Président - Cauris Management) et de conseil pour des réformes majeures, il possède une compréhension intime des mécanismes financiers et des vulnérabilités juridiques. Formateur Consultant et dirigeant (GSF Formation), il est aussi auteur à succès.
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