1513 visiteurs en ce moment
Plusieurs décès ont été enregistrés à l’occasion des communales et municipales de 2020 au Bénin. Ces disparitions sont dues non pas à des violences électorales ou post-électorales mais à des maladies et des accidents tragiques.
Avant le scrutin du 17 mai dernier, plusieurs candidats à ces élections n’ont pu compétir. Une dizaine d’entre eux sont passés de vie à trépas avant le jour du vote.
Il a été dénombré 01 mort à Sèmè-Kpodji, 01 à Cotonou, 01 à Adjarra, 02 à Avrankou, 01 à Tempégré dans la commune de Toucountouna, ainsi que des décès à Kandi, Banikoara, Comé et Boukoumbé. Ces candidats sont morts par maladie ou par accident, plongeant leurs familles biologique et politique dans le deuil.
De même, après la proclamation des résultats par la Commission électorale nationale autonome (CENA), certains conseillers bien qu’étant élus n’ont pu être installés. La nature ayant décidé autrement. C’est le cas de chef d’arrondissement de Domè, dans la commune de Zogbodomey ce jeudi 25 juin 2020. Il a rendu l’âme des suite d’une courte maladie au Centre national hospitalier et universitaire (CNHU-HKM) de Cotonou.
Dans la même journée, le Chef du 4ème arrondissement de Porto-Novo, Radji Raqzack alias Soutiê serait transféré dans le département du Plateau pour des soins.
Ces tristes nouvelles qui s’enchaînent depuis les dernières élections ne cessent de créer une psychose au sein des élus communaux et municipaux.
Jamais autant de décès n’ont été enregistrés pour une élection, depuis l’organisation des premières communales et municipales au Bénin en 2003.
Cette situation, qui intervient avec cette 4ème mandature de la décentralisation suscite plusieurs interrogations.
F. A. A.
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel