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Elections municipales sans Lépi !




Les députés, membres du groupe de travail à l’Assemblée nationale chargés de la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) n’accordent pas leurs violons sur la composition du Conseil d’orientation de supervision (Cors).

Pendant que les députés de la mouvance parlementaire veulent se tailler la part du lion, ceux de l’opposition pensent qu’il faut la parité au niveau des structures chargées de cette correction. Quand on sait que les débats s’éternisent généralement au Parlement dans un bras de fer, il y a lieu de se demander si les politiciens veulent vraiment de l’actualisation ou de la correction de la Lépi avant les prochaines élections municipales et communales.

Après les controverses suscitées par cette Lépi qui a servi aux élections présidentielle et législative de mars et avril 2011, la classe politique a été unanime sur le principe de la correction de la Lépi. Dans ce cadre, les discussions ont été entreprises à l’Assemblée nationale et il a été convenu de mettre sur pied un groupe de travail à cet effet. Ce groupe de travail présidé par le premier questeur de l’Assemblée nationale, le député Djibril Débourou s’est déjà rendu au Centre national de traitement(Cnt) et dans les locaux de l’Onip pour voir l’existant afin de savoir quelles propositions concrètes et non partisanes faire afin que la Lépi puisse jouer son rôle d’outil de développement voulu par tout le monde. Après donc les différents échanges et les séances de travail, le groupe de travail a abouti à la mise en place du Cors qui va remplacer la Commission politique de supervision(Cps). C’est justement la composition de cet organe qui est à l’origine de la division entre les membres du groupe de travail.

La question de la parité

Réunis au Parlement la semaine écoulée, les membres du groupe de travail ne se sont pas entendus sur la composition du Cors composé de 11 membres à savoir 09 députés et deux(02) fonctionnaires assermentés que sont le directeur national du service de l’état-civil et le directeur général de l’Insae ou leurs représentantsCet organe qui sera déconcentré au niveau des communes ainsi que dans les arrondissements, se chargera de l’application des mesures de correction ou d’actualisation de la Lépi. Seulement voilà, la mouvance et l’opposition parlementaire n’accordent pas leurs violons. Pour les députés de la mouvance, les membres de cet organe doivent être désignés par les neuf(09) groupes parlementaires que compte l’Assemblée nationale à raison d’un député par groupe parlementaire. Quand on sait que la mouvance parlementaire compte beaucoup de groupes parlementaires, c’est sûr qu’au bout du compte, elle va se tailler la part du lion et bonjour les contestations. Ceux de l’opposition ne sont pas d’avis et proposent en lieu et place un nombre paritaire par camp politique. Cette proposition des députés de l’opposition s’explique par le souci de réunir un minimum de consensus autour de cette correction et d’éviter qu’un camp, aussi majoritaire qu’il soit, n’impose son diktat à l’autre. Malheureusement, les députés membres de ce groupe de travail ne se sont pas entendus et le temps avance sans que rien ne bouge fondamentalement.

Le retour des vieux démons

Lorsqu’on a encore en mémoire les débats houleux et interminables qui ont eu lieu à l’Assemblée nationale pour la mise en place de la Cps-Lépi, il y a lieu de craindre pour le Cors qui est une structure analogue. Et pour cause ! Chaque camp voudra tirer le drap de son côté sans vouloir faire de concessions à l’autre.

Pendant ce temps, les élections municipales, communales et locales approcheront à grands pas sans que la Lépi qui doit servir de support à ces échéances ne soit revue. Avec la politique politicienne qui se joue en ce moment autour du Cors, l’on est tenté de donner raison à l’honorable Candide Azannai qui ne croit pas du tout à ce groupe de travail encore moins à son président. C’est certainement à cause de ces blocages qu’il a proposé une commission paritaire mouvance-opposition à tous les niveaux. Ce faisant, il n’y aura pas de tergiversations ni de temps perdu et la correction pourra se faire dans le délai. A l’allure où vont les choses, à moins d’un sursaut d’orgueil national, la Lépi risque de ne pas être corrigée à temps et c’est le Chef de l’Etat qui aura finalement raison en qualifiant la classe politique de médiocre.

Edgar Gnimavo

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