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L’incident qui s’est produit, le 1er novembre 2021, à Bir Lahlou, dans le Sahara a créé un coup de froid dans les relations entre le Royaume du Maroc et l’Algérie.
Selon plusieurs observateurs, les allégations à l’égard du Royaume chérifien et les alliances opérées par les services algériens avec les groupes armés pourront conduire à une instabilité régionale. Seule l’intervention de la communauté internationale permettra de décrisper la tension entre les deux pays frères.
La tension est montée d’un cran dans les relations bilatérales depuis le 1er novembre, où l’Algérie accuse le Maroc de la mort de trois de ses ressortissants dans un bombardement au Sahara.
Des officiels marocains rejettent ces accusations et affirment que le Maroc ne se laissera pas entraîner dans une guerre avec l’Algérie.
Le communiqué de la présidence algérienne sur l’affaire du " _bombardement_ " des deux semi-remorques, qui a causé des pertes en vies humaines, suscite des interrogations.
D’abord, la piste empruntée par les camionneurs algériens se situe dans un espace géographique relevant de la zone tampon. Une région soumise au droit international.
Par ailleurs, il y a lieu de s’interroger sur les moyens dont dispose l’Algérie pour y procéder à une enquête. Or, le lieu de l’incident relève du ressort de la responsabilité directe de la Minurso, qui est seule habilitée à mener les investigations afin de déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire. La décision des autorités algériennes d’ouvrir une enquête dans cette zone sous contrôle des Nations-Unies montre que leurs actions et des agissements dans ladite zone est en violation de la réglementation internationale en vigueur.
Les premières informations d’Alger concernant l’affaire, faisaient état d’incident survenu en Mauritanie. Mais un communiqué émanant de l’armée mauritanienne a vite réfuté les allégations en question.
Après l’incident dans le Sahara marocain, une rencontre s’est tenue entre
Iyag Ag Ghali et le directeur général adjoint des services de renseignements algérien à 21 km à l’Est de Tinzawaten du Mali. Les discussion ont porté entre autres sur le soutien au renforcement des groupes d’occupation du nord Mali.
L’incident qui vient de se produire dans le Sahara marocain nécessite l’intervention urgente de la Communauté internationale pour éviter une escalade de la crise dans la région.