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La joie des Ecureuils, l’euphorie de tout un peuple
Les Ecureuils, c’est l’appellation d’origine contrôlée (AOC) des sélections nationales sportives de la République du Bénin. Inspiration du premier président de la Fédération dahoméenne de football (FDF), Norbert Imbs, au début des années 60, cette appellation a fini par s’étendre à toutes les sélections nationales sportives. Aussi parle-t-on aujourd’hui des « Ecureuils » en pétanque, handball, volley-ball, tennis etc.
Au passage, voici le pourquoi de cette appellation. Je tiens cela de Feu Norbert Imbs que j’ai eu l’honneur d’interviewer quelques jours avant le match Bénin-Zambie en 2003 pour la toute première qualification des Ecureuils à une phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). « Il s’agit d’un animal dont l’agilité et l’intelligence lui permettent de dribbler ses prédateurs et souvent aller au sommet des arbres. Donc j’avais le ferme espoir que notre sélection parviendra un jour au sommet du football africain voire mondial », m’avait-il déclaré au micro de la radio naissante d’alors Océan FM. Parenthèse fermée.
Par leur parcours glorieux à la CAN 2019 de football en Egypte, les Ecureuils ont administré à tout le pays Bénin une leçon à plusieurs volets.
Premier volet : le travail consciencieux et bien fait conduit toujours à une satisfaction morale, celle de s’être donné jusqu’au bout.
Autres volets : comme l’a écrit Abdoulaye Fofana dans Parole à la jeunesse, « Sport et nation sont liés. L’un comme l’autre peuvent se satisfaire de victoires momentanées. Ni l’un, ni l’autre, ne peuvent compter sur la chance ou sur le hasard, pour être victorieux. C’est l’effort persévérant qui conditionne la victoire finale. Rien n’est jamais acquis. Le record du saut en hauteur, comme l’indépendance d’une nation, tout doit être mérité ; tout doit être conquis et reconquis. Chaque geste de l’athlète comme celui du citoyen doit être la préparation de l’idéal auquel il aspire. Et la victoire qui lui échappe aujourd’hui est à jamais perdue ». Là sont entremêlées plusieurs volets de la leçon administrée par les Ecureuils. Qui dit Nation, dit politique nécessairement. Suivez mon regard… Eh oui ! A vous, de toute la classe politique béninoise, il est temps maintenant de cesser avec l’hypocrisie et les intrigues qui vous caractérisent tous ! A vous, princes du moment, cessez de servir à votre peuple des plats qui ne lui conviennent point.
Pour rester collé à l’actualité de nos Ecureuils, je me permets cette impertinence quelque peu nécessaire. Dites sincèrement : la polémique autour de l’appellation du onze national du Bénin était-elle nécessaire ?
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