443 visiteurs en ce moment
Lancé, ce samedi 17 novembre 2012 à grands tintamarres médiatiques, le marché international de friperie a déjà du plomb dans l’aile. Les investigations menées sur le terrain ont montré qu’il y a encore des préalables à régler, avant le démarrage réel des activités de ce centre d’affaires.
Désert total. C’est le visage que présente le marché international de friperie du village de Ououn dans la Commune de Sèmè-Podji. Jusqu’à 14 heures, ce mercredi 20 novembre 2012, il n’y a qu’un seul vendeur qui a exposé une dizaine de full over. Désespéré, il passait son temps à dormir. A quelques mètres de lui, on aperçoit trois personnes du troisième âge, allongées sur des bancs sous un hangar. Non loin d’eux, il y a deux vendeurs de mets qui ont trop tôt cru à l’animation dudit marché. Sous d’autres hangars, des moutons se reposent tranquillement et y passent allègrement leur après-midi. Ce site sert également de reposoir à quelques amoureux assis sur leurs motos. Calme comme un cimetière, le site se présente pour l’heure comme de plaisirs pour certains individus surtout en raison de l’air frais qui s’y souffre aux environs de 14 heures.
Raisons de la situation
Plusieurs raisons sont à la base de la réticence des commerçants à s’installer sur le marché international de friperie de Sèmè-Podji. Dans un premier temps, il se pose le problème de la construction des magasins de conservation des marchandises. « Ici, il n’y a pas de magasins pour nos marchandises. Si on finit le travail, où est-ce que nous allons déposer nos tissus, le soir ? Les chefs doivent construire les magasins-là d’abord… », a déclaré Chidé, logé dans les environs du site de Sèmè-Podji.
Il est le seul nigérian qui s’est provisoirement installé sur les lieux. En plus, il note l’absence de dispositions concrètes pour attribuer les places aux occupants. « Il faut nous donner les places et les numéros. C’est cela qui va permettre d’orienter les clients de chacun. Si on ne fait pas ça maintenant, les gens vont toujours rester à marché Missèbo à Cotonou… », a-t-il ajouté. De même, selon les propos de
certaines personnes rencontrées, les autorités doivent scinder le marché en deux parties : l’une pour les vendeurs de tissus, l’autre pour ceux de chaussures.
Pour elles, ce travail préalable est indispensable pour espérer le démarrage des activités du marché de friperie de Sèmè-Podji. Selon un sage du village de Ououn-Sèmè, il se pose jusque-là la question de l’insécurité et de l’extension électrique sur ce site. « Des dispositions sont déjà prises pour régler ces problèmes. Ce qui est sûr, ça doit démarrer… », a-t-il rassuré. De sources proches de la mairie de Sèmè-Podji, un comité est en train de travailler pour trouver des solutions à la situation.
www.24haubenin.info ; L’information en temps réel
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel