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Le Syndicat autonome de la recherche et de l’enseignement supérieur (Synares) a tenu, mardi 29 décembre 2020, une assemblée générale statutaire dans l’ex-amphi Flash.
Lors de cette assemblée, le Synares a fait le point des revendications des enseignants et chercheurs des UNB. Il s’agit du problème de recrutement des chercheurs au profit du CBRSI et des enseignants des UNB à l’ère de la Rupture ; la question de la démocratie universitaire et de la fin du mandat des recteurs élus ; les problèmes de reclassement, d’avancement et de promotion des enseignants inscrits sur les listes d’aptitude du CAMES, et des chercheurs.
Les élections professionnelles des travailleurs salariés du public et du privé étaient également à l’ordre du jour.
Selon le compte rendu signé du secrétaire général, Gabin Tchaou, l’Assemblée générale a mis l’accent sur la nécessité d’un recrutement massif dans les universités face à l’accroissement des effectifs des apprenants (plus de 70 000 étudiants à l’UAC pour l’année académique 2019-2020). Dans le même temps, les effectifs du personnel enseignant ne font que décroître (moins de 730 enseignants à l’UAC).
« En ce qui concerne les avancements d’échelon et les promotions, les actes ne paraissent pas à temps, certains sont pratiquement gelés (surtout les hors classe) », souligne Gabin Tchaou.
Sur le point relatif à la fin de mandat des recteurs élus, l’AG note avec regret le vide juridique dans lequel s’installent désormais les UNB avec l’arrivée à terme des mandats des recteurs élus.
S’agissant du dossier de reclassement des enseignants et chercheurs inscrits sur les différentes listes d’aptitude du CAMES, l’AG a relevé « un statu quo et a élevé une vive protestation contre les autorités du ministère et demande avec insistance aux collègues d’être solidaires avec les responsables syndicaux pour la défense de leurs droits ».
Les enseignants ont été aussi informés des décrets et arrêtés pris pour l’organisation des élections professionnelles. Le secrétaire général du Synares a exposé également l’implication de la CENA politique et l’annonce du vote électronique par le ministre de la Fonction publique contre la volonté des travailleurs ; d’où la décision des enseignants d’être en état de veille, de dénoncer et de traquer toutes les tentatives de fraude.
AAA.
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