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Les manifestations observées dans quelques villes du Bénin malgré leur lot de violence et d’actes de vandalisme par endroits n’ont pas chauffé les nerfs aux forces de défense dans leur rôle de maintien de l’ordre.
Les voies qui mènent à la présidence de la République ne sont pas fermées au déclenchement des manifestations à Cotonou. Tout semble fonctionner normalement même si deux (02) chars patrouillaient dans le secteur.
A Parakou, la principale ville du nord du pays, les manifestants ont saccagé le siège d’un parti qui soutient le président Talon et aussi saccagé les locaux de la radio privée Urban fm dont le maire adjoint est actionnaire.
A Porto-Novo, la capitale, les supporteurs de Joël Aivo, candidat recalé à l’élection présidentielle, sont également descendus dans la rue. Même constat à Savè. A Tchaourou, ville d’origine de l’ancien président Boni Yayi, des jeunes armés de gourdins et de branchages ont envahi la voie inter-Etats Cotonou-Parakou bloquant la circulation. Ils martelaient « 5 ans, c’est 5 ans ! ». Des manifestants sont même montés à bord d’un véhicule militaire. Mais l’ordre et calme est revenu très rapidement.
A Bantè à la hauteur d’Agbon, une localité proche de celle de l’ex-ministre des finances Komi Koutché, des manifestants ont bloqué les routes inter-états face à des militaires aux aguets et positionnés à une bonne distance.
De sources militaires, l’armée privilégie le dialogue et évite de tirer sur les manifestants.
De façon générale sur toute l’étendue du territoire national, il n’y a pas de mouvement de nature à remettre en cause la quiétude et la stabilité démocratique. Quant à la campagne présidentielle, elle se déroule normalement.
M. M.
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