267 visites en ce moment
La circulation devient de plus en plus dangereuse sur les routes béninoises. Malgré des efforts intenses depuis le début de l’année 2025, les infractions explosent. Entre le 6 mai et le 4 juin, 5025 violations du code de la route ont été relevées sur l’ensemble du territoire, a alerté la Police républicaine tout en appelant à la vigilance.
La Police républicaine a lancé depuis janvier plusieurs campagnes pour améliorer la sécurité routière. Les mesures consistent à des retraits de véhicules en mauvais état ; verbalisations des chargements hors gabarit ; délestage des camions en surcharge.
Les contrôles routiers se sont multipliés. Les radars installés sur les principaux corridors traquent les excès de vitesse.
Avant ces mesures, des campagnes de sensibilisation ont été menées dans les grandes villes et sur les axes stratégiques.
Des chiffres alarmants
Malgré tous ces efforts, l’insécurité routière persiste, et même s’aggrave ces derniers jours.
Entre le 6 mai et le 4 juin, 5025 violations du code de la route ont été relevées sur l’ensemble du territoire national. Au nombre des infractions recensées, figurent : 2 481 cas d’excès de vitesse ; 620 non-respects des feux tricolores. D’autres infractions telles que conduite en état d’ivresse, téléphone au volant, non-respect des distances de sécurité, refus de priorité, stationnement anarchique, etc. ont été signalées.
Ces comportements à risque ont contribué à une hausse notable des accidents graves, corporels ou matériels, sur les routes.
Vigilance accrue de mise
La Police appelle à une prise de conscience collective. Elle rappelle les limitations de vitesse : 50 km/h en agglomération ; 90 km/h sur les corridors, sauf dans les zones traversées par des habitations (où la limite reste à 50 km/h).
La Police insiste également sur l’importance de respecter les règles de priorité, d’éviter les distractions au volant, et de préserver la vie des usagers les plus fragiles. Il s’agit des enfants, des personnes âgées, cyclistes, personnes handicapées.
M. M.