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La Direction exécutive nationale du parti du Renouveau démocratique (PRD) s’est réunie ce mardi pour discuter de la situation sociopolitique du pays. Après le compte rendu fait par un comité ad ’hoc, la Direction exécutive nationale après analyse n’entend par participer au holdup de la démocratie.
Dans un communiqué rendu public, la Direction Exécutive nationale souligne que le PRD est le plus ancien parti et le plus représentatif des partis de l’ère du Renouveau démocratique. Ayant participé à toutes les élections depuis 1990, il confirme encore son statut avec la nouvelle charte des partis politique. Le parti a donc reçu son certificat de conformité. La DEN dénonce les tentatives d’intoxication visant à faire croire à la population que le PRD n’existe plus et n’a plus d’activités.
Le parti étant fondé sur des valeurs notamment la liberté, la démocratie, la tolérance et la paix.
Si le parti a pris la décision de soutenir le PAG, « c’est pour permettre aux populations qui le représentent d’avoir elles aussi, accès à l’eau potable, à l’électricité, aux routes, aux centres de santé, aux écoles… ».
La DEN souligne que ce n’est pas pour autant qu’il faut renoncer à défendre ces valeurs prônées. « La situation préélectorale qui prévaut aujourd’hui au Bénin est un grave recul de la démocratie », dénonce le communiqué où la DEN constate que « seuls les partis créés récemment par le régime sont admis à se présenter aux élections excluant le PRD et les partis de l’opposition ».
La DEN fait comprendre que depuis que le parti a refusé d’adhérer aux deux blocs créés par le président de la République en vue de préserver son autonomie, le parti et ses dirigeants sont l’objet de toutes les menaces et intimidations. Ce que le parti a bravé en remplissant les conditions exigées par la loi. La Direction constate qu’il y a déjà quelques mois, les rumeurs ont fait état de ce que le PRD n’ira pas aux élections au grand étonnement de ses militants et des dirigeants. Elle a fait savoir en plus que « les méthodes auxquelles ont reconnu les partisans du régime ont consisté à infiltrer le comité chargé de constituer les dossiers de candidatures ». Aussi font savoir les membres de la Direction exécutive nationale, « un de nôtres a été commis à cette basse besogne en introduisant dans les dossiers du parti des pièces suspectées d’irrégularités ainsi que des doublons et ce, avec la complicité active de dirigeants d’un autre parti fantoche créé par le régime. Ce qui a conduit à l’invalidation de la liste du PRD.
La DEN constate avec amertume que les partis de l’opposition ont été simplement écartés de la course parce que heurtés par l’obstruction du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique ayant refusé de leur délivrer le certificat de conformité. Une attitude contraire à la démocratie et la paix selon la DEN.
Au regard de tous ces constats, la PRD prend l’opinion nationale et internationale à témoin des dérives qui seront engendrées par cette politique d’exclusion. « Les élections ne sont pas démocratiques si elles ne sont pas inclusives », indique le communiqué. Dénonçant les pratiques décrites, le parti exige l’annulation du processus électoral en cours et l’organisation d’élections législatives inclusives.
Pour la Direction exécutive nationale du parti, « sans le PRD, pas d’élections législatives ».
G.A.