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Un second scandale sexuel vient éclabousser les enseignants de l’Université d’Abomey-Calavi. A la suite de la plainte d’une étudiante, le doyen de la Faculté des Sciences et Techniques (Fast) de l’Université d’Abomey-Calavi, Hounnankpon Yedomonhan, le vice-doyen François Guèdjè et le Chef scolarité Rigobert Avohou ont été présentés, jeudi 23 septembre 2021, au procureur près le tribunal de première instance d’Abomey-Calavi.
Dans une plainte déposée au commissariat d’Abomey-Calavi, une étudiante qui a effectué un stage au Décanat de la Faculté des Sciences et Techniques (Fast) de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) accuse le doyen de la Faculté des Sciences et Techniques (Fast) de l’Université d’Abomey-Calavi, Hounnankpon Yedomonhan, le vice-doyen François Guèdjè et le Chef scolarité Rigobert Avohou de la même faculté d’agressions sexuelles et de menaces.
Dame F. Y., l’étudiante confie que les trois « chefs » de la Fast-Uac ont tenu des rapports sexuels forcés à plusieurs reprises avec elle dans leurs bureaux au sein de l’administration de la Fast-Uac.
Selon Le Potentiel, les faits remontent à la période de stage effectué par la victime au Décanat de la Fast-Uac, il y a quelques mois.
La procédure enclenchée par le commissariat d’Abomey-Calavi a permis d’écouter le doyen de la Faculté des Sciences et Techniques (Fast), Hounnankpon Yedomonhan, le vice-doyen François Guèdjè et le Chef scolarité Rigobert Avohou sur les faits d’agressions sexuelles qui leur sont reprochés.
Selon le PV, sur les trois suspects, seul le doyen Hounnankpon Yedomonhan a avoué avoir tenu des rapports sexuels avec l’étudiante F. Y. sur son consentement et dans un hôtel de la place.
Hounnankpon Yedomonhan, doyen de de la Faculté, François Guèdjè, vice-doyen et Rigobert Avohou, Chef service scolarité ont été présentés au procureur près le tribunal de première instance de 2è classe de Calavi jeudi 23 septembre 2021.
Les trois « chefs » suspects ont été mis sous convocation.
Le dossier a été renvoyé en instruction pour des enquêtes complémentaires de fond.
Cette affaire fait suite à une autre dans laquelle un enseignant de la Faculté de Droit et de Sciences Politiques (Fadesp) est en détention pour violence conjugale.
M. M.