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Le Maroc a reçu, mardi 9 septembre à Genève, un soutien politique appuyé par une quarantaine de pays lors de la 60e session du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies. Ces États ont réaffirmé leur reconnaissance de la souveraineté du Royaume sur ses provinces sahariennes, tout en saluant son engagement en matière de droits humains.
À l’ONU, le Maroc reçoit le soutien d’une quarantaine de pays sur le dossier du Sahara. La déclaration commune, lue mardi 9 septembre, par la République de Centrafrique au nom du groupe, met en avant la coopération continue du Maroc avec les institutions onusiennes, notamment le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme.
Le Royaume y est présenté comme un acteur « ouvert et constructif » dans le dialogue sur les droits fondamentaux.
Les signataires ont relevé les efforts menés sur le terrain, à travers les commissions régionales de Dakhla et Laâyoune, qui servent de relais locaux dans le suivi des recommandations internationales. Le Conseil de sécurité, rappellent-ils, salue régulièrement ces dispositifs dans ses résolutions sur le Sahara.
Ils saluent également l’implantation de consulats étrangers dans les deux principales villes du sud marocain. Ces représentations diplomatiques sont vues comme un signal fort du soutien international au plan d’autonomie proposé par Rabat.
La déclaration réaffirme également l’appui à l’initiative marocaine d’autonomie, présentée depuis plusieurs années comme une solution « sérieuse, crédible et réaliste » au conflit du Sahara. Les pays signataires appellent à une relance du processus politique, sous l’égide exclusive de l’ONU.
Une vision d’intégration régionale
Ils rappellent, à ce titre, les deux précédentes tables rondes de Genève, ainsi que la résolution 2756 du Conseil de sécurité, adoptée fin 2024, qui encourage une issue politique durable, pragmatique et fondée sur le compromis.
Au-delà de la question territoriale, les États soutiens insistent sur l’impact régional d’un règlement définitif. Pour eux, une solution au différend saharien pourrait ouvrir la voie à une intégration plus forte entre pays africains et arabes. Une ambition que le Maroc dit partager à travers ses initiatives de développement dans la région.
M. M.

















