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8 députés chiliens de 8 partis différents, de gauche, du centre et de droite, ont signé, dimanche 8 septembre 2024, une lettre publique dans le journal chilien El Mercurio, inspirés par le témoignage d’Olivia Maurel, jeune femme née d’une maternité de substitution et porte-parole de la Déclaration de Casablanca, interviewée dans El Mercurio quelques jours plus tôt.
Constatant qu’« Olivia et sa mère ont toutes deux été traitées comme des choses, et que le caractère onéreux du pacte en question n’est pas pertinent », les députés affirment leur conviction que « la maternité de substitution est contraire aux principes fondamentaux du droit international, tels que l’intérêt supérieur de l’enfant et le droit à l’accès aux origines ». Rappelant que « le Chili a été pionnier dans l’abolition de l’esclavage », ils espèrent que leur pays « ne restera pas à la traîne dans ce combat tout aussi important, sinon plus, et qu’il rattrapera le temps perdu non seulement avec une législation abolitionniste, mais aussi en menant cette lutte au niveau international ».
Vous pouvez lire ici (en français ci-dessous) l’interview d’Olivia, qui raconte son histoire en tant qu’enfant née d’une mère porteuse, et qui s’engage aujourd’hui pour l’abolition de la gestation pour autrui dans le monde, avec la Déclaration de Casablanca pour l’abolition universelle de la GPA.
La lettre publiée en écho à son histoire, et signée par des députés de nombreux partis, montre qu’il est possible de réunir des personnes de tout bord autour de l’objectif de l’abolition de la GPA et, comme les députés signataires le disent en conclusion : « Ceux d’entre nous qui ont signé cette lettre sont la preuve qu’il y a une chance ».