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La crise du football au Bénin perdure malgré l’avènement du régime du nouveau départ. Jusque-là , beaucoup de dossiers sont étudiés , évoqués , examinés ou traités par le gouvernement à l’exception de celui de cette crise du cuir rond. Tout porte à croire que ladite crise est le talon d’Achille des autorités de la rupture.
Marie Soeur Tampily
Le Bénin suspendu par la Fifa. Cette nouvelle depuis environ un mois a déjà fait le tour du monde . Au Bénin, tout le monde est également informé surtout que les Écureuils juniors ont été disqualifiés d’un important match qu’ils devaient jouer contre la Libye. De la même manière leurs ainés ne savent toujours pas s’ils sont encore en route pour la Can de football Gabon 2017. Au ministère des sports, et c’est là l’imbroglio, on a l’impression qu’on a croisé les bras et qu’on regarde la situation de football béninois déjà cancéreuse , plonger dans un coma indéterminé. Un jour vient, et ledit ministère parle de démarches entreprises pour sauver le football national. Un autre jour , on dit aux Béninois que la situation est difficile et date depuis l’ère Boni Yayi. Incroyable mais vrai ! Le gouvernement de la rupture est-il incapable de faire sortir le football béninois de sa métastase avancée avec une guerre de clans , de personnes et d’intérêts ? Tout porte à le croire car tout comme la crise énergétique, la situation à la Sonacop, au port de Cotonou et bien d’autres secteurs clés pris en charge expressément par le gouvernement du nouveau départ, le dossier football se situe semble -t-il au dernier rang . Sinon , comment comprendre cet immobilisme pour réconcilier les frères ennemis du football béninois ? Comment comprendre ce silence assourdissant du gouvernement sur la question alors que le pays compte plus de 07 millions de jeunes et des millions de mordus du sport roi. On a beau dire que tous les sports désormais se valent ou s’équivalent . Mais on oublie que mis à part le football qui est devenu une industrie , un véritable business au monde, aucun autre sport ne peut remplir le stade Mathieu Kérékou. Dommage pour le gouvernement de la rupture ! La crise du football béninois est son talon d’Achille . Avis au Chef de l’État et à son ministre des sports qui semble n’avoir rien compris ..
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