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Jacques Ayadji cherche toujours à repositionner son parti Moele-Bénin au sein de la majorité présidentielle. Avant les législatives de 2019, il a eu le courage de refuser d’intégrer les deux blocs de la majorité en créant son propre parti. Malheureusement, il n’a pu participer au scrutin et a dû battre campagne pour les législatives et pour les communales et municipales de 2020 aux côtés du bloc Union Progressiste. Sans élu à l’Assemblée nationale et dans les conseils communaux, il ne pouvait avoir de parrainage pour déposer sa candidature à la présidentielle 2021. Il n’avait plus autre choix que de soutenir le candidat de la mouvance, le président sortant Patrice Talon, qui l’avait fait nommer au poste de Directeur générale des infrastructures au ministère des infrastructures et des transports.
Depuis lors, les autres formations de la majorité lui reprochent de ne pas respecter la discipline de groupe recommandée par la Haute autorité.
Ses agissements sont critiqués par de nombreuses personnalités de la mouvance aussi bien des ministres, des maires, des leaders de partis et autres personnalités proches du pouvoir. Certains lui reprochent qu’il se croit tout permis en profitant de la considération que le chef de l’Etat lui accorde. Il lui est aussi reproché de vouloir ravir la vedette aux cadres et politiciens des Collines. Certains estiment qu’il veut se faire passer pour le seul cadre en vue de ce département dont il est originaire.
Ses actions sur le terrain en cette période de campagne pour la présidentielle en disent long surtout en matière de la promotion des réalisations du PAG.
Beaucoup s’interroge sur les moyens qu’il déploie sur le terrain alors qu’il n’est candidat à rien. Ses actions pendant cette campagne électorales créent des frustrations au niveau de certaines autorités politico-administratives qui soutiennent aussi le président de la République. Certains ne comprennent pas comment celui qui a combattu l’arrivée au pouvoir de Patrice Talon soit devenu aujourd’hui son plus ardent défenseur.
Ceux qui ont pris des risques pendant les dernières consultations électorales et qui sont toujours dans le viseur des populations estiment que ces agissements compromettent la coordination des actions au sein de la mouvance.
D’où l’appel au candidat pour mettre de l’ordre au sein de la troupe. Il y va de la cohésion autour du chef d’orchestre qu’est le président Patrice Talon.
D. M.
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