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La déclaration du nouveau premier ministre japonais Fumio Kishida sur la souveraineté de Tokyo dans le sud des îles Kouriles pourrait compliquer ses pourparlers à venir avec les autorités russes, car la question des Kouriles a été réglée en 1945. C’est ce qu’a déclaré à TASS le premier vice-président de la Commission du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) pour les affaires étrangères, Vladimir Jabarov.
"À mon avis, ce n’est pas très bien que le premier ministre japonais a fait une telle déclaration, car cela complique les prochains pourparlers entre nos pays. Il est clair que la Russie ne fermera pas les yeux sur ce discours", a-t-il indiqué.
Le sénateur a rappelé que la nouvelle Constitution russe ne prévoyait pas de transfert de territoires à d’autres États.
Selon lui, le premier ministre l’a déclaré à la veille de son élection pour ne pas contredire la théorie à laquelle les Japonais sont attachés depuis plusieurs années. "Pour nous, cette question a été réglée en 1945. Nous avons indiqué à plusieurs reprises que nous étions prêts à négocier le traité de paix sans discuter des revendications territoriales", a souligné Vladimir Jabarov.
Le nouveau premier ministre japonais Fumio Kishida a déclaré, lors des débats à la chambre basse du parlement, que la souveraineté de Tokyo s’étendait jusqu’au sud des îles Kouriles. Il a souligné le 8 octobre que le Japon ne signerait pas le traité de paix avec la Russie sans régler la question territoriale.
Moscou et Tokyo mènent des consultations depuis la moitié du XXe siècle pour signer le traité de paix à l’issue de la Seconde Guerre mondiale. Les désaccords territoriaux empêchent les pays de négocier. Après la fin de la guerre, les îles Kouriles revendiquées par le Japon ont été rattachées à l’Union soviétique.
Source : Tass
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