….Le personnel doit déposer leurs portables à son garde-du-corps avant d’entrer dans son bureau
….Les sous du Cncb gaspillés dans un hôtel appartenant à un proche d’un député
Le Conseil national des chargeurs du Bénin est pris en otage. C’est peut-être un peu alarmiste. Mais c’est l’expression trouvée pour dénoncer les moments sombres que vivent les travailleurs depuis l’arrivée de Nadine Dako à la tête de la l’Office. Les informations reçues de grands responsables de la société font état de ce que la nouvelle Directrice Générale instaure progressivement mais assurément une dictature sans pareille.
Romuald ALINGO
Jamais dans l’histoire des sociétés d’Etat et Offices d’Etat et ceci depuis l’avènement des Gsm, on n’a appris que des Directeurs Généraux demandent à leurs directeurs techniques et du moins à leur personnel de déposer auprès de leur garde-de-corps ou coursier, leurs portables avant d’accéder à leur bureau. Nulle part dans les textes de la République, le législateur n’a codifié une telle sottise. Pourtant, c’est ce qui se passe actuellement au Conseil national des chargeurs du Bénin. La Dg, Nadine Dako depuis son arrivée à la tête de cette société, a commencé par s’illustrer négativement. La mesure, paraît-il, est élargie même à tous les directeurs techniques et centraux. Même le Directeur Général adjoint n’en est pas épargné. C’est vraiment rocambolesque.
La dictature de Nadine Dako
C’est vrai que pour le respect de l’autorité et pour la concentration, il a parfois été demandé aux gens d’éteindre leurs portables ou de les mettre tout au moins sur vibreur devant une autorité. Mais jamais on a appris le dépôt de portables auprès d’un soi-disant garde-du-corps. C’est une première dans la République. Et, la malheureuse innovation vient de Nadine Dako, la très jeune Directrice mise à la tête du Cncb. Franchement on aura tout vu sous le régime Yayi. D’ailleurs, ceci nous amène à des questionnements.
De quoi Nadine Dako a-t-elle peur ? Pourquoi cette mesure offensante ?
Elle seule pourra répondre. Cependant, des Béninois informés de la mesure font des réflexions. On sait aujourd’hui que la plupart des téléphones portables sont du genre multimédia équipé d’enregistreur et même de caméra. Ainsi vu, Nadine Dako a-t-elle peur d’être enregistrée ou filmée. Si oui, que voudrait-elle cacher ? Des écarts de langage inacceptables dans une société publique ou de suspectes conversations sur l’avenir de l’entreprise. De toutes les manières, cette mesure n’inspire rien de bon. Même le Chef de l’Etat, le Dr Yayi Boni n’a jamais exigé une telle disposition. Ou bien, Nadine Dako se pense-t-elle éternelle à la tête du Cncb ? En tout cas, sa gestion mérite d’être suivie comme du lait sur le feu. On sait que tout de suite, certains seront mis à contribution pour dénaturer les faits. C’est dommage. Il faut rendre service à cette nation. Le journalisme a aussi pour vocation d’aider à une bonne gouvernance des affaires de la nation. Malheureusement, certains ne veulent pas qu’on dénonce les bizarreries qui ne font pas droit. Et dire qu’ils sont à la solde de député mal inspiré. D’ailleurs, de retour d’une première mission d’inspection sur les parcs de Godomey, Hilacodji et d’Agoué, dans le Mono-Couffo, Nadine Dako a exigé que la délégation qui l’a suivie vienne manger à Cotonou dans l’hôtel d’un proche d’un honorable parrain à elle. Or, on sait ce que ce même parrain a essayé de faire à l’ex Dg, qui a tout de suite pris ses dispositions en s’écartant de ce dernier. C’est d’ailleurs ce qui a déchaîné les démons contre cette dernière. Nous reviendrons sur cette dernière information dans notre prochaine parution avec une interview qui met à nu ce parrain dans ses sales besognes.
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28 février 2014 par Judicaël ZOHOUN