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La nouvelle feuille de route de la Commission de l’Uemoa repose sur trois (03) axes d’intervention et vingt-trois (23) actions phares. Dénommée « CAP 2025 (Cadre d’actions prioritaires 2021-2025) », elle a été présentée, ce mardi 23 novembre 2021, par le président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine, Abdoulaye Diop, lors d’une conférence de presse en ligne en présence des Commissaires.
Le Collège de Commissaires en fonction depuis le 10 mai 2021 s’est fixé des priorités structurantes, des objectifs et des résultats à atteindre à l’horizon 2025. Le « CAP 2025 » de la Commission de l’UEMOA pour la période 2021-2025 est une vision adossée à des objectifs stratégiques déclinés en trois (03) axes d’intervention et 23 actions phares.
La Commission a pour objectifs d’accélérer la convergence économique et d’approfondir le marché commun ; de consolider les actions sectorielles structurantes pour un espace économique viable et de renforcer la gouvernance et la performance organisationnelle. Selon le président Abdoulaye Diop, les axes d’intervention sont : approfondissement des bases de l’intégration économique (Axe 1), « amélioration de l’efficacité des interventions sectorielles » (Axe 2), consolidation de la gouvernance institutionnelle (Axe 3).
Pour approfondir les bases de l’intégration économique, la Commission a retenu sept (07) actions phares. Il s’agit de : mise en place du régime de la Libre Pratique au sein de l’UEMOA ; renforcement des capacités opérationnelles des structures de mise en œuvre des règles de la concurrence ; mise en place d’un fonds de stabilisation au sein de l’Union ; production et valorisation des statistiques régionales (rénovation IHPC, MCS et MEGC, BDSM) ; développement des infrastructures performantes de transport et de transit ; promotion du transport multimodal ; et l’appui à la gestion sécurisée des frontières dans l’espace Uemoa.
Dans le but d’accroître la consolidation des actions sectorielles structurantes pour un espace économique viable, la Commission va engager dix (10) actions phares au niveau de l’Axe 2 « Amélioration de l’efficacité des interventions sectorielles ». Au titre des actions, il y a la contribution à la mise en place des pôles de compétitivité industrielle ; le développement des pôles énergétiques ; le développement de l’offre des services numériques ; le développement de pôles régionaux de la formation et de la recherche ; la mise en place d’un mécanisme d’intervention en matière de prévention et de gestion des épidémies au sein de l’espace Uemoa ; l’opérationnalisation du mécanisme de promotion des entreprises et industries culturelles et créatives ; la promotion de l’agriculture durable et le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. A cela s’ajoutent le renforcement de la résilience des populations face aux aléas et au changement climatique et la promotion de la coopération transfrontalière.
En ce qui concerne la consolidation de la gouvernance institutionnelle (Axe 3), six (06) actions phares sont prévues par la Commission. Elle s’engage à mettre en place et opérationnaliser les outils de pilotage stratégique ; poursuivre la mise en œuvre du budget programme ; valoriser et renforcer les compétences internes ; renforcer les mécanismes de mobilisation et de gouvernance des ressources financières ; renforcer les capacités de mobilisation des partenariats et d’absorption des ressources extérieures et mettre en place les dispositifs de pilotage et de suivi des politiques, programmes et réformes.
Les vingt trois actions phares de l’institution sont en cohérence avec les dispositions clés du Traité modifié de l’Union (relatives aux missions et actions de l’UEMOA) et prennent en compte les défis actuels auxquels font face la Commission et les Etats membres.
Akpédjé A. Ayosso
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